SCHNEIDER Eugène (1805-1875)
France

portrait par Paul Delaroche, 1858 - Musée d'Orsay, Paris
Co-fondateur du groupe Schneider

(Joseph) Eugène Schneider voit le jour à Bidestroff (Meurthe-et-Moselle), le 29 mars 1805. C’est le fils d’Antoine Schneider (1759-1828), maitre de forges, et de Catherine Durand (1781-1858), le frère cadet d’Adolphe Schneider (1802-1845) et le cousin du général et baron Antoine Virgile Schneider (1779-1847).

Eugène Schneider commence sa carrière très modestement, d’abord dans une maison de commerce de Reims, puis dans la banque Seillière. Il se distingue par son sens des affaires et devient, à vingt-cinq ans, directeur des forges de Bazeilles.

Lorsque son frère Adolphe devient directeur gérant du Creusot, en 1833, il devient son adjoint comme co-gérant. Il contribue grandement à la prospérité de l’établissement. Le 20 octobre 1833, il épouse Constance Lemoine des Mares. Ils auront deux enfants : Félicité (1831-1891) et Henri (1840-1898), qui lui succèdera.

Au décès de son frère, en 1845, il se fait élire à sa place conseiller général du canton de Couches et Montcenis (Saône-et-Loire) puis, le 13 septembre 1845, député d’Autun. Seul directeur du Creusot, il acquiert bientôt une haute situation dans l’industrie et devient membre du conseil général des manufactures. Il se fait réélire député le 1er août 1846.

Eugène Schneider appuie jusqu’au bout la politique de Guizot et appartient constamment à l’opinion conservatrice. Il se présente sans succès à l’Assemblée constituante en 1848 et à l’Assemblée législative en 1849. Constamment élu député de sa circonscription durant le Second Empire, il est cependant mis en ballotage par le candidat libéral Joseph Michon aux élections de 1869.

Il est président du Corps législatif sous le Second Empire. Eugène Schneider s’éteint à Paris, le 27 novembre 1875. Il repose avec son frère, Adolphe Schneider (1802-1845), le fondateur du groupe Schneider, son neveu Paul Schneider (1841-1916), administrateur des mines du groupe, et son petit-neveu, Jacques Schneider (1879-1928), administrateur des mines de Courrières (Nord), aéronaute et fondateur du prix Schneider.

Sources : Geneanet ; Base Léonore (Légion d’honneur). Date de création : 2007-02-10.

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Monument

Inscriptions : Famille SCHNEIDER Ainé

A. SCHNEIDER Ainé, député, gérant des usines du Creusot, conser gal de Saône-et-Loire, chever de la légion d’honneur, Nancy 1802 – Creusot 1845.
Paul SCHNEIDER, Le Creusot 1861 – Hères de Laveyron 1868, Mines de Douchy 1877 – Ste Lyonse des schistes 1880, Mines d’Albi 1889 – Courrières 1890, conser gal d’Indre-et-Loire, chever de la légion d’honneur – médaille militaire 1870, Mesnil le roi 1841 – Paris 1916.
Jean-Louis SCHNEIDER, 1921.
Jacques SCHNEIDER, chever de la légion d’honneur, Mines de Courrières 1905, fondateur de la coupe SCHNEIDER, d’hydravions, Paris 1879 – Beaulieu sur Mer 1928.
Catherine DURAND, veuve de, Antoine SCHNEIDER, conser gal de Dieuze, (Meurthe), Nancy 1780 – Paris 1858.

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Date de la dernière mise à jour : 28 mai 2023