Gioacchino Rossini nait le 29 février 1792, à Pesaro (Italie). Il est formé au conservatoire de Bologne. Son père est corniste, sa mère cantatrice de théâtre, le jeune Rossini est élevé dans une ambiance nomade et musicale. Très doué, il est chantre, puis, il étudie la composition avec l’abbé Mattei au lycée musical de Bologne (1807).
Son premier opéra est La Cambiale di matrimonio, donné en 1810 à Venise. Il compose sans arrêt, il possède une puissance de travail prodigieuse. Rossini compose trente-sept opéras, de Demetrio e Polibio en 1806, à Guillaume Tell en 1829.
Il vient à Paris en 1823, il reçoit un très bon accueil et prend la direction du théâtre-Italien. En 1825, il devient premier compositeur du roi Charles X et inspecteur général du chant en France. Alors au fait de sa carrière, il cesse de composer et n’écrit plus guère d’important qu’un Stabat Mater (1842) et La Petite Messe Solennelle (1864).
Malgré cette retraite fort longue, il demeure une des personnalités du monde musical les plus importantes. Il meurt à Passy (aujourd’hui, Paris 16ème), le 13 novembre 1868. Il laisse la quasi-totalité de sa fortune à la Ville de Paris pour la fondation d’une maison hospitalière en faveur des vieux musiciens.
Sa dépouille et déposée dans le caveau de la ville de Paris, case n°4, le 21 novembre 1868. Exhumée le 30 novembre 1869, elle est réinhumée dans la concession Pipoli où repose la contrealto Marietta Alboni-Zieger, avant la construction de sa chapelle funéraire.
La chapelle n’est plus qu’un cénotaphe car la dépouille de Rossini est retournée en Italie à Florence, le 1er mai 1887, mais elle abrite encore sa femme, Olympe Louise Alexandrine Pelissier (1799-1878).
Œuvres :
- Tancrède (1813) ;
- L’Italienne à Alger (1813) ;
- Elisabeth, reine d’Angleterre (1815) ;
- Le Barbier de Séville (1816) – c’est son opéra le plus célèbre et c’est aussi le premier opéra italien donné en Amérique (New York, 1819) – ;
- Otello (1816) ;
- Cendrillon (1816) ;
- La Pie voleuse (1817) ;
- Moïse en Egypte (1818) ;
- Sémiramis (1823) ;
- Guillaume Tell (1829).
Pour suivre les funérailles de Rossini
Pour écouter l’ouverture du Barbier de Séville.
Sources : Archives de Paris (Registre des entrées du cimetière) ; journal Le Siècle (23 novembre 1869). Date de création : 2006-01-14.
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