PUGA Hubert (1915-2010)
France

photo anonyme au sein de l'EMAT, 1959

Hubert Puga voit le jour le 27 octobre 1915, à Honfleur (Calvados). Il suit l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, promotion du Soldat Inconnu (1936-1938) dont il est le secrétaire, puis il intègre entre 1938 et 1939, l’école de cavalerie de Saumur.

Il sert, de 1939 à 1940, au 508ème Régiment de Chars de Combat puis au 48ème Bataillon de chasseurs à pied. Le 4 juin 1940, il se bat au sein de la 2ème division cuirassée de réserve, commandée par le colonel Perré. Il fait donc partie de la contre-offensive destinée à résorber la tête de pont allemande d’Abbeville (Somme). Après l’Armistice, il sert dans l’armée de Vichy, d’abord au 152ème régiment d’infanterie puis à partir de 1942 au 2ème régiment de dragons. En 1943, il est mis en congés d’armistice.

Il s’enfuit alors au Maroc via l’Espagne et on l’y affecte au Centre des blindés n°23, à Rabat. En 1944, il intègre le 2ème Régiment de dragons.

Après guerre, en 1946, il suit les cours de l’ École d’état-major. L’année suivante, on l’affecte au 2ème bureau du commandement supérieur des troupes de Tunisie. En 1949, il obtient le Brevet technique, option Sciences et en 1952, il intègre l’ École de guerre. En 1954, il passe à l’état-major de l’armée de terre.

On l’incarcère à la prison de la Santé entre le 13 et le 25 mai 1958 pour une suspicion de participation au coup d’État du 13 mai 1958, à Alger. Après sa libération, il intègre le 2ème régiment de cuirassiers. Puis, en 1959, c’est l’état-major particulier du maréchal Juin dont il est l’aide de camp. L’année suivante, il est chef de corps du 27ème Régiment de dragons.

En 1961, il participe à la tête de son unité au putsch d’Alger. Il est, ensuite, incarcéré trois mois à la prison de Fresnes. On le condamne à cinq ans de prison avec sursis et on l’exclu de l’armée.

En 1962, il devient directeur du département de mécanique spécialisée au sein du groupe Creusot Loire. Il prend sa retraite en 1991. Ensuite, il a des activités au sein du musée des Blindés de Saumur et de la promotion Soldat Inconnu dont il est resté le secrétaire.

Il meurt à Paris, le 3 avril 2010. C’était le père du général Benoît Puga (conseiller du Président Hollande) et de Denis Puga, vicaire à Saint-Nicolas-du-Chardonnet, à Paris.

Sources : -. Date de création : 2023-09-01.

Monument

La chapelle est ornée d’un vitrail, signé par Henri Mathieu et daté de 1892, avec Notre-Dame de la Merci. Une tête d’ange, en bas-relief en pierre, se trouve au fronton.

Inscriptions : Familia PUGA

Dolores Isabel PUGA, 11 enero 1882.
Amalio S. PUGA, 2 enero 1890.
Carlos A. PUGA, 26 abril 1892.
José Eugenio PUGA, 17 febrero 1897.
Carmen PUGA, +1899.
Federico PUGA, +1901.
R.P. SAUGRAIN, +1905.
Lucie CUINAT, +1940.
Germaine de BONTIN, +1983.
Carlos M. PUGA, +1986.
Catherine SCHULCZ, née PUGA, 1948-1994.
Mme Hubert PUGA, née Claude CUINAT, 1922-1999.
Lt. Col. Hubert PUGA, 1915-2010.

(Vitrail) A nostra senora de las Mercedes.
(Espagnol : A Notre dame de la Merci).

Photos


Date de la dernière mise à jour : 24 mars 2024