Emilie (Euphémie Thérèse) Pacini voit le jour à Paris, le 7 octobre 1820. C’est la fille du compositeur et éditeur de musique italien Antonio Pacini (1778-1866) et de Jacqueline Rozier.

Elle épouse l’économiste Jules Paton, chroniqueur financier au Journal des débats. Elle écrit sous le pseudonyme de Jacques Rozier, dérivé du nom de sa mère.

Elle se fait d’abord connaître en publiant des chroniques et articles sur les beaux-arts. Elle publie ensuite plusieurs romans, dont Le Divorce de Sarah Moore qu’elle adapte pour le théâtre. Elle en tire un drame en trois actes qui est créé au Théâtre de l’Odéon le 16 avril 1885, avec le soutien d’Alexandre Dumas fils.

Elle devient membre de la Société des gens de lettres. Elle meurt à Paris (17^ème), le 19 janvier 1887. Elle repose avec son mari, Pierre Jules Paton (1814-1890), journaliste. Sa fille Jacqueline devient artiste peintre et épouse le peintre Léon Comerre.

Œuvres :

• La Princesse Cléo, Paris, E. Dentu (1875) ;
• L’Impasse Oberkampf (1887) ;
• Le Divorce de Sarah Moore (1879) – adapté pour le théâtre en 1885 ;
• Flora Didier ;
• La Justicière (1885) ;
• La Fille du puisatier ;
• L’Oiseau bleu.

Distinctions : officier d’académie.

Sources : Wikipedia. Date de création : 2023-04-04.

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Le fronton de la chapelle est orné d’un médaillon en bronze représentant Emilie, signé par Jacqueline Comerre, née Paton et daté de 1887.

Inscriptions : Emile Jules PATON

(Médaillon) Jacques ROZIER

Emilie PATON, née PACINI, officier d’académie, membre de la société des gens de lettres, décédée le 19 janvier 1887, dans sa 67ème année.
Pierre Jules PATON, chevalier de la légion d’honneur, 14 décembre 1814 – 1er avril 1890.
André COMERRE, 1882-1962.

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