MERAT François Victor (1780-1851)
France

François Victor Mérat (de Vaumartoise) nait le 15 juillet 1780, à Paris. Issu d’une ancienne famille de robe auxerroise, il passe une grande partie de son enfance avec son grand-père, Laurent Germain Mérat (1712-1790). Celui ci est pharmacien à Auxerre et botaniste réputé. Son père, négociant en « bois de four et de chauffe », travaille entre Paris et les forêts du Morvan.

Ses parents souhaitent qu’il reprenne l’officine de son grand-père. Ils le placent donc comme apprenti chez Nachet, un pharmacien parisien, en 1796. Il entreprend alors des études de chimie et de botanique. Puis il suit les cours de l’école de médecine de Paris, sous la direction d’Antoine Laurent de Jussieu, dont il est le disciple. Avec Jean Loiseleur-Deslongchamps, Jean-Baptiste Mougeot, Chrétien Godefroy Nestler et Gaspard Robert, il s’adonne à sa passion de la botanique. Ils herborisent souvent ensemble dans les environs de Paris.

Le 11 juillet 1803, Mérat devient docteur en médecine. Il est aussitôt rattaché à la faculté de médecine comme chef de clinique. Il exerce sa profession à l’Hôpital de la Charité de 1803 à 1813.

En 1812, il publie une Nouvelle flore des environs de Paris qui sera rééditée à plusieurs reprises. Il publie également un Synopsis de la nouvelle flore des environs de Paris (1837), facile à transporter sur le terrain. Ces ouvrages rencontrent un succès très important dans la bonne société parisienne, friande de botanique, passe-temps à la mode.

C’est l’époux d’Anne Alexandrine Rigodit, sœur de l’amiral Rigodit. Il s’éteint à Paris le 13 mars 1851. Il repose avec son fils Paul Laurent, lieutenant d’infanterie dans la légion étrangère, mort pour la France à Biskra (Algérie).

Publications : 

  • Traité de la colique métallique, vulgairement appelée colique des peintres, des plombiers, de Poitou, etc. ; avec une description de la colique végétale, et un mémoire sur le tremblement des doreurs sur métaux, Paris, Méquignon-Marvis, 1812 ;
  • Nouvelle flore des environs de Paris suivant le système sexuel de Linné, avec l’indication des vertus des plantes usitées en médecine, des détails sur leur emploi pharmaceutique, Paris, Méquignon-Marvis, 1812 ;
  • (avec Jean-Baptiste Huzard père) Rapports et observations sur l’épizootie contagieuse, régnant sur les bêtes à cornes de plusieurs départements de la France, Paris, Mme Huzard, 1814, 32 p. ;
  • Éléments de botanique, à l’usage des personnes qui suivent les cours du Jardin du Roi et de la Faculté de médecine de Paris, Paris, Crochard, 1822 ;
  • (avec Adrien Jacques de Lens) Dictionnaire universel de matière médicale et de thérapeutique générale, 7 vol., Paris, J-B Baillière, 1829-1846 ;
  • Manuel des eaux minérales du Mont-Dore, Paris, J-B Baillière, 1838 ; Revue de la flore parisienne, suivie du texte du « Botanicon parisiense » de Vaillant avec les noms linnéens en regard, Paris, J-B Baillière, 1843.

Hommages : Mérat est l’abréviation botanique officielle de François Victor Mérat de Vaumartoise. Sources : Wikipedia. Date de création : 2009-12-26.

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Monument

Inscriptions :

E.R.L.V. MERAT, de VAUMARTOISE, magistrat consulaire, décédé le 6 mars 1814. vir probus (Latin : un homme intègre).
Fcois Victor MERAT, membre de l’académie de médecine, auteur de la nouvelle flore, des environs de Paris,  etc, etc… Son fils. né le 15 juillet 1780, décédé le 13 mars 1851.
A la mémoire de son fils, Paul Laurent Victor MERAT, né le 16 novbre 1819, mort le 26 août 1850, commandant le péage de Biskra (Algérie), victime de son zèle et de son dévouement.
Anne Alexandrine MERAT, née RIGODIT, le 5 décembre 1790, décédée le 30 mars 1874.
Ici repose, avec ses maitres, mademoiselle Marie Marguerite, TOUCHARD, décédée le 17 avril 1886, dans sa 87ème année, en reconnaissance de ses bons services. Regrettée de sa famille et de ses amis.

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Date de la dernière mise à jour : 3 janvier 2023