Louis Joseph Maurice nait à Nancy (Meurthe-et-Moselle), en 1731. Avocat, mais entrainé par son goût pour les arts, il s’adonne à l’étude du dessin et de la peinture. Il part pour Saint-Pétersbourg en 1758, et devient premier peintre de l’impératrice Elisabeth.

Appelé plus tard à Moscou, il assiste au couronnement de Catherine II. Il est, en qualité de premier peintre, l’ordonnateur des fêtes qui se donnent à cette occasion. En 1779, il se rend en Italie, où il fait une collection des marbres les plus rares. De retour en France, Marie-Antoinette lui fait exécuter, pour ses appartements particuliers, divers objets en marbres rares, montés en bronze, ciselés et dorés.

Maurice possède, avant la révolution, une des plus riches collections d’objets de goût. Il meurt en 1820. Il repose avec son petit-fils, le bibliophile Charles François Maurice (1817-1869), avec l’épouse de celui ci, née Sophie Vincent, décédée en 1871, avec Claude François Mercier(1769-1859), doyen des avocats à la Cour Impériale de Paris, avec Jean Baptiste Maurice (1788-1854), greffier de la justice de paix du IVe arrondissement de Paris et son lointain descendant, le médecin Henry Bith (1883-1961).

Sources : -. Date de création : 2008-03-30.

Photos

La sépulture est ornée d’un médaillon en pierre, dédié « à mon père », d’une facture inconnue. Les lettres LM entrelacées figurent au fronton du monument.

Inscriptions : Famille MERCIER

Nun nox, mox lux
(Latin : maintenant la nuit, bientôt la lumière)

Fuerunt quod estis, et eritis quod sunt.
(Latin : Ils étaient ce que tu es, et tu seras ce qu’ils sont.)
Respect aux tombeaux.

Hic jacent
(Latin : Ci gisent)
Madame MERCIER, née Louise LHOIR, épouse et mère, vénérée à ces deux titres, enlevée à sa famille éplorée, à l’âge de 50 ans, le 7 mars 1820.
Claude François MERCIER, doyen de l’ordre des avocats, à la cour impériale de Paris, décédé le 22 avril 1859 dans sa 90e année, vénération pour cet avocat, qui apporta dans l’exercice de sa belle profession, les qualités qu’elle exige pour être véritablement respectable, un grand savoir, une élocution remarquable, une sagesse, une dignité, un désintéressement rares.
Charles François MAURICE, décédé le 8 octobre 1869, dans sa 52e année, bibliophile, chercheur infatigable, et chrétien convaincu, il prit pour devise :maintenant la nuit, bientôt la lumière.
Sophie Amélie VINCENT, Veuve de Charles François, MAURICE, décédée le 9 juin 1871, à 33 ans. Elle contracta le germe d’une maladie mortelle, en soignant les blessés de la guerre.
Madame NOEL, née Adèle MERCIER, jeune beauté, douée des précieux dons de la nature, et des grâces de l’esprit, ravie à la tendresse de son père et de son mari, à l’âge de 20 ans le 3 septembre 1820, moins de six mois après sa mère.
Jean Baptiste MAURICE, ancien greffier de la justice de paix, du 4e arrondissement de Pris, décédé à Ris (Seine-et-Oise), le 26 septembre 1854, à l’âge de 66 ans. A l’impérissable mémoire, de l’homme intègre et vertueux, universellement regretté de sa famille, et de ses amis.
Virginie Henriette Augustine, MERCIER, veuve de Jean baptiste MAURICE, décédée à Ris le 7 juin 1861, à l’âge de 66 ans. Excellent cœur, de fille, d’épouse, de mère et d’amie, toujours bonne, toujours aimée.
Louis Joseph MAURICE, premier peintre des impératrices, Elisabeth II et Catherine II de Russie, né à Nancy le 4 juin 1731, décédé à Paris le 21 mai  1820, réuni à sa famille, le 13 janvier 1872.

Famille MERCIER-MAURICE
Capitaine, Jean COULON, de l’infanterie coloniale, tombé glorieusement, pour la France, aux Dardanelles, le 4 mai 1915, à 34 ans.
Marie BITH, Vve du capitaine, COULON, 1885-1965.
Cécile CHEVALIER, Vve du Docteur, BITH, 1885-1969.
Henry BITH, docteur en médecine, chevalier, de la légion d’honneur, croix de guerre 1914-18, 1883-1961.

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