JACOB-DESMALTER François Honoré Georges (1770-1841)
France

L'ébéniste parisien le plus en vogue entre 1796 et 1825

François Honoré Georges Jacob-Desmalter voit le jour le 6 février 1770. C’est le fils de Georges Jacob qui a lancé le style Louis XVI et le style Directoire. Il s’associe, en 1796, avec son frère Georges Jacob pour créer Jacob Frères, rue Meslée. Son père a bénéficié des commandes de la famille royale sous l’Ancien Régime. Les deux frères satisfont ainsi les commandes de la famille impériale.

Faisant appel aux esquisses du peintre Jacques Louis David et des ornemanistes Percier et Fontaine, les frères créent un mobilier s’inspirant de l’antiquité gréco-romaine. Ils lancent le style Empire. Leurs meubles se caractérisent par une grande qualité du dessin, des lignes épurées, des formes originales, l’emploi de bronzes dorés ciselés (réalisés par Pierre Philippe Thomire).

En menuiserie, ils emploient l’acajou, le bois doré et le bois laqué avec, parfois, des incrustations d’ébène et des bois indigènes tels que l’érable ou l’if. Pour l’impératrice Joséphine, ils livrent des meubles au château de Malmaison. Ils en fournissent également au Palais Rohan de Strasbourg, entre 1807 et 1809, pour la chambre à coucher dite « de Napoléon Ier ». De plus, ils travaillent aussi au Château de Compiègne.

Ils livrent le berceau du Roi de Rome et le cabinet à bijoux de l’impératrice Marie-Louise, d’après les dessins de Percier et Fontaine. On leur doit aussi le salon d’argent, au palais de l’Élysée. Très dépendant des commandes impériales, leur atelier emploie plus de trois cents ouvriers. Il fait faillite en 1813 quand les finances du Premier Empire ne lui permettent plus d’honorer ses dettes.

Jacob-Desmalter, parvient cependant à ressusciter son entreprise. A la chute de l’Empire, il retrouve la clientèle paternelle des Bourbons pour réaliser le mobilier en style Restauration. Son fils, Georges Alphonse (1799-1870), lui succède en 1825. Il décède le 15 août 1841. Il repose avec son arrière-petite-fille, la harpiste Henriette Renié (1875-1956), et le père de cette dernière, le peintre Jean-Emile Renié (1835-1910).

Sources : Bauer (Paul) Deux siècles d’histoire au Père Lachaise, cimetière et nécropole de Paris, Paris, p. 430 ; Wikipedia. Date de création : 2017-08-01.

Photos

Monument

Inscriptions :

F.H. Georges, JACOB DESMALTER, né le 6 février 1770, mort le 18 août 1841.
François MOUCHET, né à Espagnat, le 26 janvier 1786, mort à Hyers, le 24 Xbre 1822.
François, MOUCHET, né le 6 octobre 1808, mort le 25 décembre 1883.
Mme Gabrielle Marie MOUCHET, Veuve J. Em. RENIE, née le 22 juin 1874, morte le 9 mars 1923.

Adèle F. JACOB DESMALTER, femme de L. BENOIS, née le 3 septembre 1802, morte le 18 avril 1823.
A. JACOB DESMALTER, mort le 7 juin 1870, à l’âge de 71 ans. Prions pour lui, Nous qu’il a tant aimés. Qu’il repose en paix.

A.A. LIGNEREUX, Veuve de JACOB DESMALTER, née le 8 mars 1782, morte le 4 octobre 1847.
Hortense BALLU, née le 28 mars 1815, morte le 22 janvier 1896. Le seigneur est ma force, et ma gloire, c’est de lui que vient, mon salut.
François RENIE, 1873-1951.
Henriette RENIE, 1875-1956, harpiste compositeur.

A.H. De MILLEVILLE, Veuve de M.E. LIGNEREUX, née le 20 février 1760, morte le 13 juin 1847.
Daniel Jules Paul, MOUCHET, né le 19 novembre 1882, mort le 7 juin 1883.
Louis Paul, MOUCHET, né le 19 juin 1884, mort le 14 mars 1888.
Jean Emile RENIE, artiste peintre, né le 23 juin 1835, mort le 12 novembre 1910.

Amélie JACOB DESMALTER, Veuve de F. MOUCHET, née le 22 juillet 1800, morte le 22 octobre 1829.
Amélie Gabrielle, MOUCHET, née le 24 janvier 1841, morte le 8 avril 1848.
Madame Henriette Adèle, MOUCHET, Veuve de François MOUCHET, morte le 30 mars 1899, à l’âge de 81 ans.

Photos


Date de la dernière mise à jour : 22 décembre 2023