ITASSE Adolphe (1830-1893)
France

(Charles Augustin) Adolphe Itasse voit le jour le 18 février 1829 à Lourmarin (Vaucluse) où son père est limonadier. Il est admis à l’École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Jean-Hilaire Belloc et de Georges Jacquot.

Adolphe Itasse épouse l’une de ses élèves, Marie-Félicité Arnaud, en décembre 1861, à Pertuis (Vaucluse). Le couple a cinq enfants, dont la sculptrice Jeanne Itasse-Broquet. Il expose régulièrement au Salon des artistes français à partir de 1864.

Adolphe Itasse meurt le 13 mars 1893, à Hyères (Var). Il repose avec sa fille, Jeanne Itasse, Mme Broquet, (1865-1941), sculptrice, et son gendre Gaston Broquet (1880-1947), lui aussi sculpteur.

Œuvres :

  • Tombeau de la famille Morel de Verneuil (1857), cimetière du Pertuis (Vaucluse) ;
  • Buste d’Hector Horeau, architecte (1864), terre cuite, musée Carnavalet, Paris ;
  • L’Enfant à l’escargot (1865), marbre, Bibliothèque Huntington (Saint-Marin) ;
  • Buste de Jean-Hilaire Belloc (vers 1868), en marbre, musée des beaux-arts, Nantes (Loire-Atlantique) ;
  • Le Retour de la Chasse (1868), groupe en pierre, attique du pavillon des États du Louvre, Paris ;
  • Buste de Jean-Hilaire Belloc (1868), en bronze, cimetière du Père-Lachaise, ornant la sépulture du peintre. – Exposé au Salon de 1868 et à l’Exposition universelle de 1878, il a été volé en novembre 2006 – ;
  • L’Uranie (1878), square Bayard, La Roche-sur-Yon (Vendée) – statue allégorique de l’Astronomie provenant de la haute terrasse de la grande salle du palais du Trocadéro à Paris. Elle a été transférée à La Roche-sur-Yon durant l’été 1936 – ;
  • L’Architecture et La Sculpture (1879) (au 2e étage), et La Vapeur et Le Gaz (1880) (au 1er étage), bas-reliefs en pierre ornant les tympans du pavillon de gauche de l’Hôtel de ville, Paris ;
  • Une paysanne au retour des champs (1879), bronze, Capacho Nuevo (Venezuela) ;
  • Le Jour et la Nuit, groupe en marbre (Salon de 1886) ;
  • L’Amour vainqueur, d’après Bouguereau (1888), bronze, Chrysler Museum of Art, Norfolk (États-Unis) ;
  • Bustes de Robert Cainbert, Jean-Jacques Rousseau, Niccolo Piccinni, André Campra, François-André Danican Philidor, Giovanni Paisiello, en pierre, façade sud-ouest du Palais Garnier, Paris ;
  • Mater Dei, bas-relief en bronze, fonderie Susse frères.

Prix : médaille de troisième classe (1875), médaille d‘honneur à l’Exposition universelle de Paris (1889).

Sources : Jouin (Henry) La sculpture dans les cimetières de Paris, Nouvelles archives de l’art français, 1898. Date de création : 2008-05-22.

Photos

Monument

La sépulture est ornée d’un buste en bronze représentant Charles Itasse, œuvre signée de Jeanne Itasse, sa fille, et d’une statue en bronze d’un ange, non signée, d’elle aussi.

« A la base du piédestal supportant le buste est un petit génie nu, ailé, en bronze (H. 1m), qui s’élève sur la pointe des pieds pour offrir à l’artiste une branche de laurier ; aux pieds du génie sont différents objets en bronze : un maillet de sculpteur, une branche de laurier, une couronne de cyprès dans laquelle passe une banderole portant gravés les mots suivants : « Vénéré père, regretté maître » Signé : Jeanne Itasse. Fondu par Mce Denonvilliers. » (Jouin, 1898)

Inscriptions :

Ad. ITASSE Statuaire 1830-1893.
René ITASSE 1879-1894.
Gustave ITASSE 1869-1966.
Gaston BROQUET 1880-1947.
Marie ARNAUD Vve ITASSE 1831-1900.
Mme Gaston BROQUET née Jeanne ITASSE 1865-1941.

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Date de la dernière mise à jour : 3 octobre 2021