André Haudry de Soucy voit le jour à Paris, le 25 février 1765. C’’est le fils du fermier général André Pierre Haudry de Soucy (1736-1815) et de Justine Victoire Payneau (1740-1769).
Propriétaire à Fontenay-lès-Briis (Seine-et-Oise), il devient maire de cette commune le 24 décembre 1797. Puis il se fait élire, comme royaliste, le 22 août 1815, député de Seine-et-Oise, par le collège de département. Il vote, dans la Chambre introuvable, avec la majorité, mais n’est pas réélu eu 1816, et ne revient au parlement que le 13 novembre 1820, comme député du même collège électoral.
André Haudry de Soucy vote avec la droite et obtient le renouvellement de son mandat, le 10 octobre 1821 par 145 voix (262 votants, 304 inscrits) et le 6 mars 1824 par 147 voix (265 votants, 307 inscrits). Il soutient le ministère Villèle.
Un biographe parlementaire de 1824 écrit à son sujet :
« Il faut, bien se garder de confondre M. Haudry, député de Seine-et-Oise, avec M. Odry, auteur du Poème des gendarmes ; il y a cependant un point de comparaison entre M. Haudry de Soucy et M. Odry sans Soucy : c’est que celui-ci, comme chacun sait, est un approvisionneur de gros sel, tandis que l’autre est administrateur des salines, ainsi que nous l’apprend l’Almanach royal. »
André Haudry de Soucy est, dans la séance du 6 mai 1825, désigné comme l’un des candidats qui doivent être présentés au roi et parmi lesquels seraient choisis les deux nouveaux membres de la commission de surveillance pour la caisse d’amortissement.
Par ailleurs, André Haudry de Soucy mène une carrière de fonctionnaire. Le 13 septembre 1782, il devient contrôleur général surnuméraire des fermes du roi. Le 31 mars 1784, il passe inspecteur des fermes du roi à Senlis (Oise), puis le 1 janvier 1787 à Doullens (Somme). Il devient, le 1 janvier 1791, inspecteur des douanes à Saint-Amand-les-Eaux (Nord), puis le 1 mars 1792, vérificateur et sous-chef du bureau de la comptabilité nationale, à Paris. On le nomme, le 9 février 1808, administrateur des Salines de l’Est.
André Haudry de Soucy décède à Paris, le 6 janvier 1844.
Distinctions : chevalier (17 octobre 1814), officier (22 mai 1825) de la légion d’Honneur.
Sources : Robert (Adolphe), Bourloton (Edgar), Cougny (Gaston) Dictionnaire des parlementaires français, 1789 1891, Bourloton éditeur, Paris, 1891 ; Base Léonore (Légion d’honneur) ; Wikimedia. Date de création : 2009-12-19.
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