FLAUGERGUES Philiberte, née Beudot, comtesse de (1885-1966)
France

autoportrait aux yeux bandés, avec l'acteur Douglas Fairbanks, vers 1930
Photographe, connue pour ses nus féminins

Philiberte (Antoinette) Beudot voit le jour à Vincennes (Val-de-Marne), le 8 août 1885. C’est le fille de Joseph Charles Beudot, typographe, et Gabrielle Joséphine Goujon, couturière, son épouse.

Fille unique, elle grandit à Vincennes, 5 cours Marigny. Au début des années 1910, son père s’établit à son compte comme photographe et elle-même devient caissière au studio Femina, photographie d’art.

Le patron de presse Pierre Lafitte a ouvert ce studio en mars 1907, au 90 avenue des Champs-Élysées, à Paris. Propriétaire de plusieurs journaux (Femina, La Vie au grand air, Je sais tout, etc.), il se passionne pour les nouvelles techniques de communication comme la photographie ou le cinématographe. Il réuni à cette adresse les bureaux de la rédaction et de l’administration et des ateliers de photogravure et de composition. Il y ajoute aussi trois nouvelles activités : une salle d’exposition ; un théâtre de 600 places, le Femina ; et un studio de photographie, dirigé par le photographe Henri Manuel. Ce dernier propose de la photographie en couleurs dès son ouverture, grâce au procédé autochrome des frères Lumière.

À la fin des années 1910, Philiberte Beudot devient elle-même photographe et réalise notamment de nombreux portraits et photographies de mode. En 1919, désormais directrice du studio Femina, elle épouse Michel Georges de Flaugergues, chirurgien-dentiste et se fait appeler comtesse.

Ses photographies paraissent dans la presse quotidienne et dans les magazines, comme Cinémonde, La Femme de France, La Femme chic… Elle écrit ponctuellement dans divers journaux, comme le journal féminin Minerva ou Cinædia. Elle devient aussi membre de l’Association professionnelle de la presse cinématographique.

En 1927, Minerva décide d’établir une liste de « princesses françaises », incarnant les meilleures représentantes de leur discipline. On propose alors son nom pour la photographie. C’est, en effet, une des rares femmes photographe de mode.

On la connait aujourd’hui aussi pour ses photographies de nus féminins fixés dans une mise en scène symbolique. Elle y combine surréalisme, sensualité voir érotisme avec le romantisme glamour de ses travaux de mode.

En 1931, elle quitte le studio Femina pour ouvrir son propre studio, 5 rue du Bois-de-Boulogne, à Paris (16ème). Elle y réalise notamment des portraits d’enfants et de personnalités. L’année suivante, elle est nommée gérante du studio parisien Ars & Lux, au 113, boulevard Pereire, à Paris (18ème). Son mari meurt quelques mois plus tard.

Elle poursuit sa carrière de photographe dans des domaines très divers (mode, portrait en studio et en extérieur, reportage, reproduction de tableaux, nu…). Elle meurt le 7 janvier 1966, à l’hôpital Beaujon de Clichy. Inhumée une semaine plus tard au cimetière du Montparnasse (division 26), elle est transférée au cimetière du Père Lachaise en 1969.

Sources : Wikipedia. Date de création : 2015-08-08.

Photos

Monument

Inscriptions :

Comtesse Philiberte de FLAUGERGUES, née le 8 août 1885, décédée le 7 janvier 1966.

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Date de la dernière mise à jour : 27 septembre 2024