(Jean) Hippolyte Flandrin voit le jour à Lyon (Rhône), le 23 mars 1809. C’est le fils de Jean-Baptiste Jacques Flandrin, rentier, et de Jeanne Françoise Bibet, son épouse. C’est le frère de (René) Auguste Flandrin (1804-1842), peintre graveur, et de (Jean) Paul Flandrin (1811-1902), lui aussi peintre.
Il épousera Marie Caroline Ancelot, dont il aura un fils, Paul Hippolyte Flandrin, lui aussi peintre, mais de sujets religieux (1586-1921), et une fille, Cécile.
Élève de Dominique Ingres, son travail se situe à la charnière du néo-classicisme et du style académique. Il se livre d’abord à la peinture historique et produit plusieurs œuvres remarquables puis des œuvres plus contemporaines Il exécute les peintures murales de Saint-Germain-des-Prés et de Saint-Vincent-de-Paul à Paris, etc. et y fait preuve, comme peintre, d’un sentiment religieux très élevé. Le 13 aout 1853, Hippolyte Flandrin devient membre de l’Académie des Beaux-Arts. En 1863, sa santé, déjà fragile, décline, et brutalement aggravée par un rude labeur, le pousse à retourner en Italie, où il. Hippolyte Flandrin s’éteint à Rome (Italie), le 21 mars 1864 de la variole. Son Éloge est lu à l’Académie des Beaux-Arts par Charles Ernest Beulé (1864).
Œuvres :
- Saint Clair guérissant tes aveugles ;
- Euripide écrivant ses tragédies ;
- Dante dans le cercle des envieux ;
- Le Christ et les petits enfants ;
- Saint Louis dictant ses commandements ;
- Saint-Louis prenant la croix pour la deuxième fois ;
- Mater Dolorosa ;
- Jeune homme au bord de la mer ;
- Jeune homme nu assis ;
- Napoléon législateur ;
- Napoléon III, etc.
Distinctions : chevalier (22 juin 1841), officier (25 février 1855) de la Légion d’honneur.
Sources : Bouillet (Marie-Nicolas), Chassang (Alexis) Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, 1878 ; Exposition Paul et Hippolyte Flandrin, Nantes, 2007 ; Base Léonore (Légion d’honneur). Date de création : 2007-11-20.