Jean Louis Duport nait le 4 octobre 1749, à Paris. C’est le fils de Jean Pierre Duport (1710?-1792), maitre à danser. On le désigne souvent sous le sobriquet de Duport le Cadet ou le Jeune pour le distinguer de son frère aîné Jean-Pierre Duport, violoncelliste.
Il commence par étudier la danse, le violon, avant d’adopter le violoncelle à l’instar de son frère, Jean-Pierre. Il fait ses débuts au Concert Spirituel en 1768, c’est un triomphe. On le réclame partout : à la Société Olympique, au Concert des Amateurs, chez le baron de Bagge.
Mais arrive la Révolution. Fuyant la tourmente, Jean Louis Duport, en 1789, rejoint son frère résident à Berlin (Allemagne) et qui est musicien à la chapelle Royale depuis 1773. Le roi de Prusse, Frédéric le Grand, l’avait engagé et son successeur, Frédéric Guillaume II, lui aussi violoncelliste, l’avait renouvelé.
On engage Jean Louis Duport dans d’excellentes conditions financières. Il épouse, en juillet 1791, à Berlin (Allemagne), Louise Céleste Tassaert (1770-1818). Ils auront trois enfants, dont Jean-Louis (1794-1860) qui sera facteur de pianos. En 1806, c’est l’invasion des armées françaises de Napoléon. Il regagne alors la France, à Marseille tout d’abord, puis à Paris en 1813.
Il devient alors premier violoncelle à la Chapelle Royale et professeur au Conservatoire de Paris. On lui doit un Essai sur les doigtés du violoncelle et sur la conduite de l’archet, rédigé à Berlin pendant son séjour en Prusse. Grâce à lui, la technique du violoncelle fait de grands progrès.
Par ailleurs, c’est un franc-maçon, appartenant à la loge Saint Jean d’Écosse du Contrat social (1781), puis à la loge L’Olympique de La Parfaite Estime (1786). Jean Louis Duport décède à Paris, le 7 septembre 1819.
Sources : Geneanet ; Wikipedia. Date de création : 2007-01-14.
