DODE de La BRUNERIE Guillaume, vicomte (1775-1851)
France

buste en marbre par François Jouffroy, 1849 - Musée du Génie, Angers (Maine-et-Loire)

Guillaume Dode de la Brunerie nait à Saint-Geoire-en-Valdaine (Isère), le 30 avril 1775. Il entre le 11 mars 1794, en qualité de sous-lieutenant, à l’École du génie de Metz. Il en sort lieutenant et fait avec une grande distinction les campagnes de 1793 à 1804 aux armées du Rhin, d’Egypte et d’Italie.

Guillaume Dode de la Brunerie se signale à la bataille de Rastadt et à la défense du pont d’Huningue. Colonel en 1805, général de brigade et baron de l’Empire en 1809, il se distingue dans tous les combats, surtout à Iéna. Employé en Espagne en 1808 et 1810, il montre au siège de Saragosse beaucoup de talents et une rare intrépidité. Chargé en 1811 d’inspecter les côtes depuis Brest jusqu’à la Loire, il reçoit les félicitations de l’Empereur.

Il commande le génie du corps d’armée de l’Océan, lorsqu’il a, au commencement de 1812, l’ordre de se rendre à Mayence. Après la campagne de Russie, il se renferme dans Glogau et s’y défend. Nommé général de division le 5 décembre 1812, il commande, en 1813, le génie sur l’Elbe. Bientôt après on l’appelle pour remplir les mêmes fonctions au 11e corps et presque immédiatement en Italie.

En 1817, le général Dode est chargé d’inspecter les frontières des Pyrénées, des Alpes et des côtes de la Méditerranée. Il fait partie de l’armée d’Espagne en 1823, Au retour de cette campagne, il est nommé membre du comité des fortifications puis membre de la commission mixte des travaux publics, inspecteur général des fortifications, président du comité, directeur supérieur honoraire des fortifications de Paris.

Il devient maréchal de France le 17 septembre 1847. Le maréchal Dode de la Brunerie décède en 1851. Il repose avec la famille Pérignon.

Titres : pair de France (1823), vicomte (1823).

Distinctions : chevalier (14 juin 1804), officier (14 mai 1807), commandeur (29 juillet), grand-officier de la Légion d’honneur (13 juillet 1823), grand-croix (28 avril 1843).

Hommages : Une rue porte son nom à Paris (16ème).

Sources : Base Léonore (Légion d’honneur). Date de création : 2007-01-11.

Photos

Monument

La chapelle est ornée d’un vitrail avec une croix jaune sur fond bleu, de facture inconnue.

Inscriptions : Familles PERIGNON, et DODE de la BRUNERIE

Nicolas PERIGNON, ancien notaire, décédé le 29 mai 1822, âgé de 59 ans.
Eugène PERIGNON, Mtre des requêtes, mort le 11 avril 1832, âgé de 29 ans.
Mr Edouard PERIGNON, ex. recev. général, ex. caiser du Trésor, décédé le 3 aout 1847, à l’âge de 41 ans.
Melle Aline GALLERON DEROSIER, nièce de Madame PERIGNON, et élevée par elle, née en 17, décédée à l’âge de ans, au mois de février 1852.
Marie Louise FORTIN, veuve de Mr Eugène PERIGNON, de son vivant, maître de requêtes, au conseil d’état, décédée, munie des sacrements de l’église, le 26 février 1891, dans sa 85e année. Sa mémoire est vénérée, par son fils, sa belle-fille, et par toute sa famille.
Ici repose, Félicie Jeanne, BOURUET-AUBERTOT, épouse de Monsieur Eugène, Anatole PERIGNON, enlevée subitement, à l’affection de son mari, et de toute sa famille, le 31 décembre 1897, à l’âge de 54 ans. Que tous ceux qui viennent ici, adressent une prière, au tout puissant, pour le repos de son âme.
Ici repose, Eugène Anatole PERIGNON, ingénieur des arts et manufactures, chevalier de la légion d’honneur, décédé le 10 mars 1900, à l’âge de 68 ans. Demandez à Dieu, de le recevoir ans sa miséricorde, et priez pour le repos de son âme.

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Date de la dernière mise à jour : 29 mai 2024