DETOUCHE Henri Julien (1854-1913)
France

gravure anonyme - Collection privée

Henri Julien (Marie) Détouche voit le jour à Paris, le 10 janvier 1854. Il est d’abord l’élève de son père, le peintre Laurent Pierre Détouche, puis celui d’Ulysse Butin (1837-1883), peintre de marines et graveur. Il devient membre de la Société des artistes français en 1889. Peintre jusqu’à la trentaine, il se dirige ensuite vers la gravure. Il voyage beaucoup.

En 1896, il expose à Bruxelles trois Intimités de mer. Il parcourt l’Espagne l’année suivante et sacrifie à la mode de l’espagnolisme, assez répandue parmi les artistes de cette époque.

Revenu à Paris, il collabore à plusieurs journaux : La Plume, Le Courrier français, L’Art moderne, et Panurge. Il participe régulièrement au Salon des artistes français et au Salon des humoristes avec des aquarelles et des pastels sur le thème de la femme.

À partir de 1884, Henry Détouche se consacre à l’illustration et à l’estampe originale : eaux-fortes, aquatintes de 1885 à 1913, pointes sèches de 1885 à 1892 et lithographies de 1886 à 1901.

Il exécute une lithographie en couleurs pour le Salon des Cent, l’affiche pour la 22e exposition en juillet 1896. La revue L’Estampe moderne choisit de reproduire Les Ronces (1897).

En 1905, il expose quelques gravures en couleurs chez Georges Petit (La Sévillana, La Tortajada, La Cangue…) et quelques médaillons (Féminités). Il exécute aussi d’autres médaillons lithographiques en couleurs comme Liberté-Égalité-Fraternité (figurant la République) et Les cinq sens (cinq médaillons en aquatinte, en 1905).

En 1908, il présente au Salon des humoristes les seize eaux-fortes de Turbulences andalouses : La Page, La Perversité, etc.

Ses thèmes principaux sont les paysages de montagne et les figures féminines, un peu perverses, inspirées des motifs de Félicien Rops. Mais son sujet de prédilection reste l’Espagne qui lui inspire ses planches les plus intéressantes entre 1897 et 1910. Henri Julien Détouche meurt à Paris, le 12 mars 1913. Il repose avec son père, le peintre Laurent Pierre Détouche (1816-1882).

Gravures :

  • Le Diable au corps ;
  • Femme au torse nu ;
  • La luxure (1885) ;
  • Venise (1892) ;
  • Ébat matinal (1895) ;
  • Souvenirs d’Espagne : Tango, Le Bolero, La Purissima, Juana … (1896) …

Publications :

  • Propos d’un peintre, frontispice de Félicien Rops, Librairie de l’Art Indépendant (1895) ;
  • Félicien Rops, suivi de lettres à une femme (1899) ;
  • De Montmartre à Montserrat (d’un moulin à un monastère), illustrations de l’auteur, Mercure de France (1899) ;
  • Les Péchés capitaux, illustrations de l’auteur, préface d’Henri de Régnier (1900) ;
  • Les peintres de la Femme intégrale, Librairie Blaizot (1906) ;
  • Sous la dictée de la vie, préface de Maurice Barrès, avant-propos d’Anatole France, Librairie Blaizot (1908) ;
  • Les Grains du Sablier (Sous la dictée de la vie, 2e partie), Blaizot Éditeur (1908) ;
  • Les ébats du Sagittaire, Blaizot Libraire (1912).

Sources : Wikipedia. Date de création : 2022-05-17.

Photos

Monument

Inscriptions :

Henri Julien DETOUCHE, artiste peintre, décédé le 12 mars 1913, à l’âge de 58 ans.

Photos


Date de la dernière mise à jour : 20 octobre 2023