CERISE Guillaume Michel, baron (1769-1820)
France

Guillaume Michel Cerise voit le jour le 29 septembre 1769, à Aoste. C’est le fils du notaire Jean Antoine Cerise. Il fait des études scientifiques, notamment la médecine, à Turin, lorsque l’armée révolutionnaire française franchit les Alpes pour la première fois.

Doué d’une âme ardente et généreuse, il accourt, avec plusieurs de ses compagnons, se ranger sous l’étendard de la liberté, en qualité de simple volontaire. Mais cette armée, n’ayant pu conserver sa conquête, repasse les monts. La réaction, qui a lieu presque immédiatement, est alors brutale. Le mouvement est réprimé et beaucoup de patriotes piémontais sont exécutés. Néanmoins il parvient à se sauver, de l’autre côté des Alpes.

Le 23 vendémiaire an IV, il entre au service comme sous-lieutenant dans la légion lombarde. Lieutenant le 12 ventôse, capitaine-aide de camp du général Lahoz le 9 brumaire an V, et chef d’escadron le 11 vendémiaire an VI, il sert à l’armée d’Italie de l’an IV à l’an VII. Il se signale à l’affaire du pont de Faenza. Revenu sur sa terre natale, il a le bonheur de payer, à plusieurs français proscrits, l’hospitalité qu’il en a reçue dans leur patrie.

Son dévouement lui vaut un avancement rapide. A 27 ans, il est adjudant-général des troupes piémontaises (1er floréal an VII), grade qu’il a encore à sa mort. Joubert a pour lui la plus haute considération et contribue à le faire nommer membre du gouvernement provisoire piémontais.

De ce poste, sa réputation s’étend bientôt en Italie. C’est pendant son administration qu’il publie un mémoire sur la situation politique du Piémont.

Quand Suwarow pénètre en Piémont à la tête des austro-russes, Cerise, toujours fidèle à la France, quitte sa patrie et vient joindre l’armée sur la rivière de Gênes (1799). Enfermé dans Gênes avec le corps de Masséna, le général Cerise se distingue encore par sa bravoure.

Il passe adjudant-commandant au service de la Première République française le 1er vendémiaire an X. Réformé le 13 germinal suivant puis rappelé à l’activité le 7 nivôse an XI, il est employé au camp d’Utrecht le 19 ventôse.

Guillaume Michel épouse, le 16 juillet 1805, Wilhelmine Elisabeth Frédérique Sentf de Pilasch, d’origine hollandaise.

Attaché à la cavalerie du 2e corps de la Grande Armée en l’an XIV, il fait les campagnes de Prusse (1806), de Pologne (1807) et d’Autriche (1809). Envoyé en Espagne le 27 mars 1810, les nombreuses blessures dont il est couvert le forcent, en 1811 à rentrer en France. Sorti du service actif le 14 septembre, il est admis à la retraite le 19.

Il habite, en 1815, une « campagne » aux environs de Toulouse, quand les Verdets (royalistes) l’enlevèrent de sa maison et le plongent dans un cachot. Cet événement aliène sa raison qu’il ne recouvre pas avec la liberté.

Sa femme ne l’abandonne pas et lui prépare un asile en Hollande. C’est en vain qu’à travers toutes les persécutions d’une police inquisitoriale, sa fidèle compagne le ramène à Paris. Après trois années de souffrances adoucies, il succombe le 28 février 1820, à Paris. N’ayant pas de descendance, son titre nobiliaire passe à son neveu Laurent Cerise. Il repose avec son neveu, le médecin Laurent Alexis Philibert Cerise (1807-1869).

Titres : Baron de l’empire (décret du 15 août 1809, lettres patentes du 11 juin 1810).

Distinctions : Légionnaire (15 pluviôse an XII), officier (25 prairial an XII) de la Légion d’honneur.

Sources : Wikipedia. Date de création : 2021-12-25.

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Monument

Inscriptions :

Baron CERISE, Guillaume Michel, 29 septembre 1769 + 28 février 1820.
Henriette, FELIX FAURE, Bne CERISE, 26 septembre 1851 + 19 mars 1878.
Marie Alice Henriette, d’ARBOIS de JUBAINVILLE, 14 octobre 1905 + 27 octobre 1905.
Madame L. d’ARBOIS de JUBAINVILLE, née Marie CERISE, 21 mars 1875 + 25 mars 1908.
Guillaume Laurent, Baron CERISE, 24 mai 1847 + 10 mars 1919.
Robert Amédée Gustave VILLIER, 1888-1927.

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Date de la dernière mise à jour : 20 octobre 2023