Eugène de Bocandé voit le jour le 15 janvier 1854, à Saint-Pierre (Martinique). C’est le fils de Albert François de Bocandé, capitaine au long cours (1822-x) et de son épouse Sophie Eugénie Sinson de Saint Albin (1833-1917).

Il épouse Cora Henderson (x-1897).

Il devient ingénieur, puis capitaine au long cours. Ensuite, il entre à la Compagnie Générale Transatlantique (CGT) comme agent à Cardiff (Grande-Bretagne), puis passe inspecteur des services commerciaux et enfin directeur commercial.

Il décède le 17 décembre 1896 à Philadelphie (Etats-Unis) puis est inhumé le 8 juillet 1905 dans le cimetière. Enfin, il est exhumé pour rejoindre dans la chapelle actuelle son épouse, le 15 mars 1929.

Distinctions : chevalier (28 décembre 1883) de la Légion d’honneur.

Sources : Archives départementales de la Seine (Registre des entrées du cimetière) ; Base Léonore (Légion d’honneur) ; Geneanet. Date de création : 2022-11-25.

Le monument a la forme d’un temple à colonnes rondes, sur un haut piédestal. Il contient une statue, grandeur nature, en marbre, de deux femmes voilées assises et se tenant la main (deux sœurs catholiques ?), de facture inconnue. Le monument est signé par l’entrepreneur J. Poulain.

La date de décès d’Eugène gravée est en fait celle de son entrée dans le cimetière.

Inscriptions :

Cineres et ossa, BOCANDENSIUM (Latin : os et cendres de Bocandé), Mme Eugène de BOCANDE, née Cora HENDERSON, décédée le 2 octobre 1897.
Eugène de BOCANDE, né le 15 janvier 1864, décédé le 8 juillet 1905.

Donec aspiret dies, et inclinentur umbrae, quot unus, hic tumulus fidei, nodos concludit, in pace in idipsum, diem domini expectamus.
(Latin : Jusqu’à ce que le jour aspire, et que les ombres se courbent, comme un, ce monticule de foi, noue les nœuds, en paix avec soi-même, nous attendons le jour du Seigneur.)

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