AOUAD Farid (1924-1982)
Liban

Farid Aouad voit le jour à Maidan (Liban), le 15 août 1924. Il étudie à l’Académie Libanaise des Beaux-Arts (1943-1947). En 1947, il part à Paris achever sa formation à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-arts durant une année. Puis il travaille à l’atelier d’Othon Friesz et à celui d’André Lhote.

En 1951, il revient à Beyrouth (Liban). Après une série d’exposition, il s’établit en 1959, à Paris. Il continue, néanmoins, de faire de brèves apparitions au Liban pour y exposer ses œuvres. Les critiques soulignent l’affinité de son art avec celui des peintres existentialistes.

Cela se manifeste dans « le choix des couleurs volontairement pauvres, révélatrices d’un pessimisme douloureux atténué cependant par quelques taches jaunes ou turquoise qui y remettent un peu d’espoir ». Farid Aoud ne s’intéresse qu’au « visible ».

En même temps, il imprime à sa vision une sorte de lyrisme poétique. Il apparaît comme un de ces « chevaliers d’antan » qui, entre l’impressionnisme et l’art abstrait, ont été les derniers bastions du classicisme académique.

A Paris, il fréquente les bars et les peint ainsi que les ports avec le va-et-vient des gens dans les tunnels du métro. A Beyrouth, il s’accroupit à même le sol, au Souq an-Nouriyyé (marché aux légumes) et il dessine l’ensemble de la scène, le port, les gens et les choses.

Ses couleurs sont pâles, évanescentes, comme s’il les avait frottées avec un bout d’étoffe. Sa peinture se rattache au réalisme lyrique et romantique.

En même temps, son coloris donne lieu à un combat d’un genre unique avec la couleur blanche capable d’animer comme de tuer un tableau. Car Farid Aouad s’entête à vouloir domestiquer la couleur blanche, à l’incorporer à toutes les autres.

Il est persuadé qu’elle est la plus adéquate pour donner à la toile un cachet romantique et musical. Autrement dit, il veut en faire la couleur de base dans laquelle il incruste les autres. En outre, il tient avant tout à la construction parfaitement équilibrée de la toile.

Il expose à la Galerie Cazenave, à Paris, en 1964, au Salon Réalités Nouvelles, à Paris, en 1964 et 1965, à Sulsbach-Murr, en Allemagne, en 1969… Il décède à Paris, le 13 juillet 1982.

Sources : -. Date de création : 2016-02-18.

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Monument

Inscriptions :

Farid AOUAD, artiste peintre, MIDAN (Liban) 15 août 1924, Paris 13 juillet 1982.

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Date de la dernière mise à jour : 13 décembre 2022