ALQUIER Charles Jean-Marie, baron (1759-1826)
France

gravure anonyme - BNF-Gallica

Charles Jean-Marie Alquier voit le jour à Talmont (Vendée), le 13 octobre 1752. Il est député du tiers état aux États Généraux pour la Sénéchaussée de la Rochelle, à la Convention nationale et au Conseil des Cinq-Cents pour Seine-et-Oise. Puis il est avocat à La Rochelle, conseiller du roi au présidial de cette même ville. Il devient procureur du roi au bureau des Finances en 1785.

Puis il devient maire de cette ville en 1788, et c’est le député du tiers état pour La Rochelle aux États Généraux, le 26 mars 1789. Il s’y montre partisan des idées nouvelles. Alquier devient membre du comité des Colonies à l’Assemblée Constituante et il fait plusieurs missions en France. Il devient secrétaire de l’assemblée le 13 juillet 1790. À la dissolution de l’Assemblée constituante, il est nommé président du tribunal criminel de Seine-et-Oise.

Le 8 septembre 1792, il est élu par le département de Seine-et-Oise à la Convention nationale, où il fait partie de la Plaine. Il devient membre du Comité de législation, du Comité des secours publics et du Comité de sûreté générale. Lors du procès de Louis XVI, il vote pour la culpabilité du Roi, contre l’appel au peuple, pour la mort avec sursis jusqu’à la paix, néanmoins exécution immédiate en cas d’invasion du territoire français, et pour le sursis.

Le 25 mars 1793, il fait à nouveau partie du Comité de sûreté générale. En avril, il devient commissaire à l’armée des côtes de Brest, mais Cavaignac le remplace en mai. Le 28 mai 1793, il s’abstient lors du scrutin sur le report du décret qui a cassé la Commission des Douze la veille.

En octobre et novembre 1793, on l’envoie dans l’Ouest pour la levée de chevaux. Puis il est à l’armée des côtes de Brest pour organiser les troupes à cheval. Il ne rentre à Paris qu’après thermidor an II (août 1794). Alquier repart à l’armée du Nord cette fois, en nivôse an III (décembre 1794), pour l’organisation administrative de la Hollande. Il ne rentre à Paris qu’après messidor an III (juin 1795). Alquier se fait élire au Conseil des Cinq-Cents le 25 vendémiaire an IV par la Seine-et-Oise, où il devient secrétaire.

En 1798, il devient consul à Tanger, puis occupe plusieurs postes diplomatiques, à Munich, à Madrid, à Florence, à Naples, où il obtient la cession de l’île d’Elbe, et, en 1806, à Rome. Il devient ministre plénipotentiaire à Stockholm en 1810, puis à Copenhague en 1811. Rappelé à la Restauration, il rentre dans la vie privée.

La loi du 12 janvier 1816 qui bannit les régicides le frappe, alors qu’il ne fait partie des députés ayant voté la mort de Louis XVI. Il se réfugie à Bruxelles jusqu’en 1818, où, sur intervention de Boissy d’Anglas, il reçoit l’autorisation de rentrer en France. Il s’éteint à Versailles (Yvelines), le 3 février 1826.

Titres : chevalier de l’empire (28 mai 1809).

Sources : Wikipedia. Date de création : 2008-11-16.

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Monument

Inscriptions :

Louis ALQUIER, 1900-1959.
Marie Louise, ALQUIER, née JOVIGNOT, 1902-1982.
Daniel ALQUIER, 1936-1966.
Jacques ALQUIER, 1925-1995.

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Date de la dernière mise à jour : 16 août 2023