CECCALDI Pascal (1876-1918)
France

photo par Agence Rol, 1914 - BNF-Gallica
Député de l’Aisne de 1906 à 1917

Pascal Ceccaldi voit le jour le 25 décembre 1876, à Ota (Corse-du-Sud). C’est le neveu de Dominique François Ceccaldi, député d’Ajaccio de 1886 à 1897.

Il est d’abord avocat à Ajaccio. A la suite d’un duel retentissant, il quitte son île pour Paris, où il entre au Radical d’Henri Maret, dont il devient le secrétaire.

Le 7 juin 1902, il entre comme attaché au cabinet d’Emile Combes, président du Conseil. Peu après, il devient secrétaire général de la préfecture des Basses-Alpes, puis sous-préfet à Vervins (Aisne) en 1903. Lorsque Paul Doumer, président de la Chambre des députés, le 10 janvier 1905, se rend dans sa circonscription pour donner une conférence à Charmes, Pascal Ceccaldi, qui n’a pas oublié les attaques de Doumer contre Combes, refuse de le rencontrer.

Fernand Dubief, ministre de l’Intérieur dans le cabinet Rouvier, sanctionne alors l’attitude du sous-préfet de Vervins en le harcelant de tracasseries administratives. Il donne alors sa démission et pose sa candidature aux élections législatives du printemps de 1906.

Il fonde alors Le Démocrate de l’Aisne et mène une campagne électorale acharnée. Ses adversaires lui mènent la vie dure, mais le corse intransigeant et passionné réplique avec vigueur. Nombre de ses réunions doivent se tenir en plein air car les maires qui lui refusent les locaux appropriés. Le 20 mai, il se fait élire, alors qu’il n’a pas 30 ans.

Réélu en 1910 et 1914 (face à Jean Richepin), il devient en 1917 président du conseil général de l’Aisne. Radical-socialiste, il s’intéresse aux questions policières et syndicales. Il participe à la Grande Guerre : parti comme sergent, il est nommé sous-lieutenant à Verdun, puis commande une compagnie en première ligne.

Malade et évacué, il reprend sa place à la Chambre des députés et intervient inlassablement, à la tribune comme auprès des administrations, en faveur des habitants de l’Aisne éprouvés par la guerre. Il organise le ravitaillement du sud de l’Aisne, partie non occupée, et s’emploie à secourir les habitants des régions envahies.

Lié d’amitié avec Joseph Caillaux, ancien président du Conseil, Ceccaldi l’assiste d’abord lors du procès d’Henriette Caillaux, en 1914. Puis il reste à ses côtés quand celui-ci, au cours de la Première Guerre mondiale, connaît des jours particulièrement difficiles. Pascal Ceccaldi intègre notamment la rédaction du quotidien Le Pays (1917).

En 1918, il figure parmi les avocats de Caillaux, accusé d’intelligence avec l’ennemi. Il plaide pour son ami devant le Sénat érigé en Haute Cour de Justice. Mais tant d’activités ont diminué sa résistance physique. Au début de novembre 1918, il contracte la grippe espagnole, dont il meurt le 6 novembre 1918, à Paris.

Sources : Wikipedia. Date de création : 2022-11-25.

Photos

Monument

Le monument est orné d’un buste en bronze signé par Louis Delapchier.

Inscriptions : GIRAUD ESCOFFIER

Léon GIRAUD, 1861-1934.
Marguerite GIRAUD, 1866-1945 née BARON.
Pascal CECCALDI, 1876-1918.
Fernande ESCOFFIER née GIRAUD, 1897-1968.

Mireille ESCOFFIER, 1922-1986.
Denyse ESCOFFIER, 1924-2002.

Photos


Date de la dernière mise à jour : 1 décembre 2022