George Apostu voit le jour le 20 décembre 1934, à Stanisesti (Roumanie).
Il est diplômé en 1959 de l’Institut des Beaux-Arts « Nicolae Grigorescu » de Bucarest, où il étudie la sculpture avec Ion Lucian Murnu, Constantin Baraschi et Boris Caragea.
Dès les premières années de sa production artistique, il trouve dans la création populaire – notamment dans la sculpture et dans les pièces ethnographiques – les fondements de son art. Par sa façon de se reporter aux valeurs patrimoniales, il prouve qu’il maîtrise l’essence de la leçon de Constantin Brancusi.
À partir de 1964 il a de nombreuses expositions personnelles en Roumanie et à l’étranger (France, Belgique, Italie, Espagne, Brésil, Inde, etc.). En 1982, il émigre en France et l’Union des Artistes Plasticiens (UAP) de Roumanie l’expulse de son sein. En 1983, il obtient un atelier par la mairie de Paris.
Il réalise des sculptures en plein air à Grenoble (1967), Măgura (1970), Costinești (1972), Voroneț (1972 ) et Balta Albă (Bucarest, 1972). L’un de ses cycles les plus célèbres, « Père et Fils », est une variation du motif ancien de l’« arbre de vie ». Cette communication entre l’humain et le végétal lui permet de réactualiser le mythe de la régénération organique.
D’autres cycles, comme « Lapons » ou « Papillons », s’inspirent de l’artefact paysan, dont les morphologies reprennent naturellement les données de la nature.
Dans les dernières années de sa vie, il s’éloigne du paganisme déclaré de ses premières œuvres. Il dialogue alors avec un contexte œcuménique néolithique auquel Mircea Eliade avait fait référence. Ce dernier avait aussi inspiré Constantin Brancusi. Il introduit le thème du père et du fils dans le contexte chrétien.
Il décède le 13 octobre 1986, à Paris
En 2001, on crée la « Zone Apostu » dans le parc Kiseleff à Bucarest, représentant un ensemble sculptural de huit œuvres, dont certaines ont été coulées en bronze d’après les originaux en bois et en pierre artificielle.
Prix :
- 1964 : Premier Prix de sculpture de l’Union des Artistes Plasticiens de Roumanie ;
- 1966 : Prix « Ion Andreescu » de l’Académie roumaine ;
- 1970 : Grand Prix de sculpture de l’Union des Artistes Plasticiens de Roumanie;
- 1971 ; Prix du magazine Week , Prix du Comité d’État pour la culture et les arts ;
- 1981 : Prix d’art monumental de l’Union des Artistes Plasticiens de Roumanie.
Distinctions : ordre du Mérite Culturel, 3ème classe (1968), 2ème classe (1971).
Hommages : La Roumanie a édité un timbre-poste à son effigie.
Sources : Wikipedia. Date de création : 2025-08-30.