Christian Manen voit le jour le 3 juillet 1934, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Il étudie au conservatoire de Nice, puis entre 1949 et 1961 au Conservatoire national de musique à Paris.
Ses professeurs sont Berthe Duru (solfège), Jules Gentil (piano), Félix Passerone (percussions), Marcel Dupré et Rolande Falcinelli (orgue et improvisation), Louis Fourestier (direction d’orchestre), Noël Gallon (contrepoint et fugue), Henri Challan (harmonie), Norbert Dufourcq (histoire de la musique) et Tony Aubin (composition).
En 1961, sa cantate La Loreley lui fait gagner le Prix de Rome, ce qui lui permet de séjourner en 1965 à la Villa Médicis, à Rome. À partir de 1964, il enseigne au conservatoire d’Asnières (Hauts-de-Seine), et, après 1965, au Conservatoire national supérieur de musique à Paris. Il donne, par ailleurs, des cours au conservatoire national de région de Paris et à l’École César-Franck.
En 1970, il fonde l’orchestre des cadets d’Asnières, qu’il dirige jusqu’en 1999 et avec lequel il offre presque une centaine de concerts à Paris, en Europe et aux États-Unis. Après 1985, il donne régulièrement des conférences à l’Académie internationale d’été de Nice.
Puis, pendant plusieurs années, il dirige aussi l’orchestre national turc à Istanbul (Turquie). Il joue également comme organiste dans de nombreuses églises parisiennes. Par ailleurs, il compose environ 140 pièces dont de la musique orchestrale et de chambre, des motets, des œuvres vocales et chorales, ainsi que des partitions à but pédagogique.
En 1999, il prend sa retraite de l’enseignement. Il meurt le 11 septembre 2020, à Trie-Château (Oise). Il repose avec sa femme, Svetlana Manen (1934-2010), peintre, et Narcisse Berchère (1819-1891), peintre lui aussi, sans que nous sachions le lien qu’il a avec ce dernier.
Sources : Wikipedia. Date de création : 2025-07-17.
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