Nestor Aronssohn voit le jour en 1800, à Metz (Moselle). C’est le fils de Jacques Aronssohn (1759-1845), médecin, et de son épouse Anna Gouchaux-May (1770-1833).
Il part à Paris, pour y étudier le droit. Presque dès le début de sa carrière, il entre au conseil d’état et à la cour de cassation. En 1838, il passe à la cour d’appel de Paris, il se distingue principalement dans les questions de droit commercial.
Par ailleurs, il publie des articles le Courrier des Communes, la Revue étrangère et française de Législation et d’économie politique, le Journal d’Education populaire, le Journal de la Société de la Morale chrétienne et un Traité sur la législation et l’impôt.
Membre de la Société de la Morale chrétienne, il en préside pendant plusieurs années le comité des prisons. Il œuvre aussi pour le placement de jeunes orphelins en apprentissage.
Il est aussi secrétaire général de la Société pour l’instruction élémentaire et commissaire du bureau de bienfaisance du 5ème arrondissement.
En 1832, il se porte volontaire pour garder les malades, lors de l’épidémie de choléra. Puis il reçoit, comme capitaine de la garde nationale, un sabre d’honneur, pour sa conduite dans la répression des émeutes.
En 1848, nommé maire-adjoint du 5ème arrondissement de Paris, il désapprouve hautement la création des ateliers nationaux, et donne sa démission. En juin, lors de la révolution, c’est l’un des plus courageux défenseurs de l’ordre. Il fait de ceux qui prennent d’assaut les barricades de Belleville.
Enfin, c’est un des administrateurs de la Caisse d’Épargne. Il décède à Sèvres (Hauts-de-Seine), le 7 septembre 1857, et repose avec son frère, Arnold Aronssohn (1792-1860), négociant.
Publication : Aux Députés de la France, à l’occasion du budget, pétition contre l’impôt du sel.
Sources : BNF-Gallica. Date de création : 2025-08-12.