Jean-Jacques Grunenwald voit le jour le 2 février 1911, à Cran-Gevrier, près d’Annecy (Haute Savoie). Il étudie au Conservatoire de Paris, où il reçoit le premier prix d’orgue (1935, classe de Marcel Dupré) et de la composition (1937, classe de Henri Busser). Deux ans plus tard, Grunenwald remporte le prestigieux deuxième Grand Prix de Rome pour sa cantate, «La farce du Mari fondu».
En plus de son éducation musicale, Grunenwald est inscrit à l’École Nationale des Beaux-Arts à Paris, où il obtient son diplôme d’architecture en 1941. En 1955, Grunenwald devient organiste à Saint-Pierre-de-Montrouge à Paris.
Il commence, en 1957, un enregistrement complet de l’œuvre pour orgue de Jean Sébastien Bach. C’est une première mondiale qu’il termine en 1962. Cet enregistrement est fait dans la cathédrale de Soissons sur son organe Gonzales. De 1957-1961, il est professeur d’orgue à la «Schola Cantorum» à Paris.
A partir de 1961-1966 il est organiste professeur au Conservatoire de Genève. Parmi ses élèves on cite Jean-Pierre Decavèle, Raffi Ourgandijan, et Louis Robilliard. En Janvier 1973, Jean-Jacques Grunenwald succède à son ancien professeur, Marcel Dupré, comme organiste titulaire à Saint-Sulpice à Paris.
Il occupe ce poste jusqu’à sa mort le 19 décembre 1982, à l’âge de 71 ans. Il repose avec l’imprimeur François Antoine Appel (1821-1882) et le chirurgien des gueules cassées Maurice Virenque (1888-1949), sans que nous sachions le lien entre eux.
Jean-Jacques Grunenwald a joué plus de 1500 récitals dans le monde entier. Son catalogue contient de nombreuses compositions pour orgues, piano et musique de chambre. Mais il a aussi écrit des œuvres orchestrales, des oratorios, ainsi que de la musique de film, tels que Monsieur Vincent (1947).
Distinctions : La légion d’honneur mentionnée dans l’inscription ne figure pas dans la Base Léonore ; chevalier du Mérite.
Sources : Base Léonore (Légion d’honneur). Date de création : 2009-01-06.
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